Communiqué de Jean-François Touzé, Président des Nouveaux Républicains
Au moment où se multiplient les manifestations de policiers suite à la mise en examen de l'un d'entre eux , et tandis que se prépare l'arrivée d'un nouveau ministre de l'Intérieur place Beauveau, les Nouveaux républicains forment le voeu que la gauche au pouvoir ne cède pas, une fois de plus, à ses tropismes angéliques pas plus qu'à ses passions idéologiques.
La dégradation des conditions de travail, le sentiment largement partagé par des policiers et des gendarmes exemplaires de courage et d'abnégation dans le service public de n'être pas suffisament soutenus par leur hiérarchie et encore moins par le pouvoir politique, l'absence de reconnaissance de la notion de légitime défense pour les forces de l'odre, la colère face au laxisme des juges et à l 'inapplication des lois républicaines, la faiblesse des moyens mis à leur disposition dans l'execrcice de leurs missions difficiles et souvent périlleuses, tout cela ne peut, certes pas, être mis en totalité sur le compte des socialistes et, même si les erreurs commises en 1981 et en 1997 continuent de lourdement peser sur l'état de la sécurité dans notre pays, nous n'exonérons pas de ses responsabilités une droite qui, dans le passé, fut souvent en proie au doute et au laisser faire.
Nous nous souvenons, en revanche, des efforts immenses consentis par Nicolas Sarkozy pendant les années où il fut personnellement en charge de ces questions.
La situation intérieure que connait aujourd'hui notre pays, miné par une délinquance chronique, une dislocation sociale et morale qui l'expose à tous les dangers, la prolifération des mafias ou des organisations ciminelles, la sécession de fait de certaines cités et les conséquences d'une immigratipon non maitrisée, ne peuvent laisser la place à aucune faiblesse ni à aucune réculade.
La République n'est pas un régime de faiblesse. Sinon, elle n'est plus la République.
Pour le bien de la France,espérons, sans trop y croire, que les socialistes sauront s'en souvenir.