"Rien n'est vrai, rien n'est faux, tout est songe et mensonge, illusion du coeur qu'un vain espoir prolonge"...
(Lamartine).

Illusion pour ceux qui espèrent un vrai rassemblement pour la France et pour la République.

C'est entendu. Les Etats Unis, par la légèreté de leur pratique stratégique et la politique à court terme qui, malheureusement, est la marque sigilaire de leur diplomatie, ont, dans la tragédie irakienne et plus généralement dans la

montée en puissance des organisations djihadistes, une responsabilité majeure.

Pour autant, les Nouveaux Républicains, fidèles à leur conception civilisationnelle du monde occidental, considèrent que face au péril islamiste, l'ensemble du monde libre doit s'unir et décider, enfin, de mener-et de gagner- la guerre qui nous est faite.

Chacun conviendra que l'intervention limitée des USA en Irak et l'appui - timide- apportée par la France, la Grande Bretagne et une partie de l'Union européenne, n'est, certes, pas à la hauteur des enjeux.

Les massacres qui se perpétuent depuis des semaines dans les zones occupées par le califat autoproclamé porté à la tête du prétendu l'Etat islamique, les chrétiens crucifiés, les enfants enterrés vivants, les femmes violées puis éventrées ou réduites en esclavage, les musulmans dits apostats brûlés vifs, comme sur d'autres territoires les juifs persécutés, assassinés ou martyrisés, sont là pour nous rappeler qu'il est toujours beaucoup plus tard qu'on ne le pense.

Demain, l'Etat islamique, si rien n'est accompli par l'occident, s'étendra de l"Irak à la Tunisie, en passant par une partie de la Syrie, du Liban et de la Libye. Au Sahel, les groupes terroristes islamiques continueront de semer la terreur et contrôleront des zones de plus en plus grandes, tandis que le djihad frappera sur notre continent européen et notre sol de France.

La guerre qui nous est faite doit être gagnée en Irak, mais aussi à Gaza. Elle doit être gagnée au Mali mais aussi au Niger et au Liban. Elle doit être gagnée aussi dans nos cités  où se développe la peste islamiste. Tous les moyens doivent être mis en oeuvre par les états libres et démocratiques du monde occidental et leurs alliés.

SI rien n'est fait par l'occident, ceux qui massacrent aujourd'hui en Irak ou en Syrie le feront dans les mêmes conditions en France.

Pour cette raison - et pour tant d'autres qui touchent à a nos valeurs judéo chrétiennes, à l'humanisme qui est la marque de force et de vie de notre civilisation, à nos libertés et à notre mission universelle- je dis:  SOLIDARITE ET UNITE du monde occidental! Solidarité et unité avec Israël! Solidarité et unité pour mener cette guerre contre les forces obscurantistes et sanguinaires de l'islamisme radical que le monde occidental n'a d'autre choix que de détruire avant qu'il ne nous extermine.

Cela implique en France un pouvoir responsable, courageux et décidé à la tête d'un Etat rassemblé. Cette reconstruction ne se fera pas sans nous.

Il est temps de nous regrouper et de travailler politiquement à ce relèvement. il nous reste moins de  trois ans. En 2017, les jeux seront faits.

Jean-François Touzé
Président des Nouveaux Républicains.

Retouvez ici l'interview de François Fillon publié par l"Express et consacrée aux questions économiques.

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Discours prononcé ce matin à Londres par François Fillon, devant la statue du Général de Gaulle à l'occasion des cérémonies commémoratives de l’appel du 18 ju

Monsieur l’Ambassadeur, Amiral

Mesdames et messieurs,

Certains voudraient que le temps nous libère des tragédies du passé. Mais les Français sont-ils prisonniers de leur mémoire ? Non, ils ne le sont pas, et il faut, au contraire, qu’ils en soient les gardiens.

Souvenons-nous.

Le 14 juin 1940, les armées allemandes occupent Paris.

Le 17 juin, le Maréchal Pétain commande de cesser le combat et engage les tractations de l’armistice.

Renoncement, abdication, collaboration, tout, en apparence, est en place pour anéantir notre pays. Mais le 18 juin 40, sur les ondes de la BBC, une voix ferme ranime l’espoir d’une nation brisée.

C’est la voix de Charles de Gaulle, officier rebelle, pourtant accueilli par Winston Churchill et protégé par le grand et admirable peuple britannique qui était le dernier rempart de la liberté face à la furie nazie. 

Rares sont les Français qui entendent le message du 18 juin, mais son souffle se propage d’écho en écho.

Au coin des rues, dans l’intimité des foyers où les rideaux sont tirés, il se dit qu’«un Général Français est à Londres, et il affirme que rien n’est perdu !».

Au fond de l’abîme, les hommes et les femmes se cherchent, et, comme toujours dans de telles circonstances, les caractères se révèlent…

Ceux qui se disaient puissants se découvrent faibles et ceux qui se croyaient humbles se découvrent plus grands que les autres. 

Au plus profond de soi-même, résister, c’est avoir tranché une question suprême: faut-il prendre le risque de mourir pour la liberté ou faut-il accepter de vivre soumis ?

Cette question où se disputent la vie et la mort, le courage et la peur, est atrocement douloureuse.

Qu’aurais-je fait en 1940 ? Chacun doit se poser la question car le jour où nous ne nous la poserons plus, alors la mémoire de la guerre et le vrai prix de la Liberté nous échapperont.

Il faut écouter les derniers témoignages des combattants et chacun doit se demander s’il aurait été, lui aussi, à la hauteur de l’évènement malgré la peur de la torture et le poteau d’exécution. Suitelink

L'établissement d'une manière d'état islamiste couvrant une large partie de l'Iraq et de la Syrie constitue une menace terrifiante, non seulement pour la région, mais pour l'Europe et le monde occidental.

Base arrière d'une action globale visant à la conquête planétaire, dotée de moyens considérables grâe à l'appropriation de champs pétroliers dont les ressources sont dores et déjâ vendues par contrebande, et par le pillage généralisé des populations, cet état sera en mesure de financer le djihad partout dans le monde, d'organiser et de mener des opérations terroristes multiformes et de peser, par l'horreur et la barbarie, sur l'avenir de la planète avant d'en réduire la résistance.

La présence de milliers d'européens dont plusieurs centaines de Français au sein des brigades combattantes qui massacrent et se livrent aux pires exactions, est un élément de ce combat global.

Aussi performants soient-ils les organes de sécurité intérieurs seront dans l'incacapacité technique de surveiller efficacement ceux qui, demain, reviendront par centaines sur notre sol, fier du sang qu'ils ont fait couler et avide d'en répandre un autre, disposant d'appuis et de logistiques dans les cités et d'une complaisance parfois active dans les milieux issus de l'immigration  conformément aux règles insurrectionnelles édictées par le Président Mao selon la théorie du "poisson dans l'eau".

Un arsenal législatif sans concession peut, certes, contribuer à lutter contre cette menace tout comme le travail des forces de police et de gendarmerie.

Cela ne suffira pourtant pas.

Cette menace, seule l'action de nos services spéciaux pourra l'anéantir. Par l'usage de mesures ponctuelles après ciblage. Mesures évidemment définitives...

Voilà pourquoi, en dehors de toutes raisons politiques, économiques, sociales, il est urgent qu'un pouvoir républicain fort et déterminé s'installe à la tête de notre pays.

Il est toujours plus tard qu'on ne le pense.

Jean-François Touzé
Président des Nouveaux Républicains.