Face aux émeutes, pour la République: REPRESSION!

Ceux qui, au sein de l'opposition, par calculs politiciens et dans l'aveuglement de leurs ambitions personnelles ou claniques, ont, ces dernières heures, mis en cause le gouvernement pour avoir pris la décision d'interdire les manifestations de Barbès et de Sarcelles, sont, au mieux, victimes du syndrome de Stockholm, au pire les complices des émeutiers.

Ces manifestations comme celles à venir, devaient être interdites et le ministre de l'Intérieur a eu raison de le faire pour deux raisons:

1/ Il n'est pas acceptable que raisonnent dans les rues de France les cris de "Morts aux juifs" ou de "Hitler avait raison" comme il n'est pas acceptable que soient attaqués des lieux de culte. Il n'est pas acceptable non plus que soient brûlés des drapeaux d'un pays démocratique ami et allié de la France, situé en première ligne face au terrorisme international.

2/ La République n'est pas un régime de faiblesse. La République s'impose à tous parce que justement elle est la République. Les adversaires de la République existent. ils sont nombreux et organisés aussi bien au sein des organisations de soutien à l'islamisme, des groupes de l'ultra gauche révolutionnaires et de l'extrême droite radicale comme malheureusement de certains partis politiques, là encore d'extrême gauche ou d'extrême droite. La jonction de ces pôles anti sionistes, souvent antisémites, toujours anti républicains, est une menace lourde pour notre pays qu'il s'agit de contrer sans équivoque. La France vit dans l'instabilité au sommet d'un volcan qui peut, à tout moment entrer en fusion. ce n'est pas en niant les réalités qu'on empêchera l'explosion.

Dans ces conditions, l'union nationale doit être la règle. Pas une voie républicaine et démocrate ne doit discorder.

Mais, si la volonté d'interdire ces manifestations doit faire l'objet d'un consensus politique, la gestion des émeutes par le pouvoir socialiste, elle, peut  être mise en cause. A l'évidence le gouvernement a été, c'est un euphémisme, une fois de plus, en deça de qui devait être fait.

Les émeutes de Barbès et de Sarcelles risquent de se renouvelle dans le jours qui viennent. Tout signal de faiblesse, toute reculade, tout renoncement à faire respecter la paix publique et l'ordre républicain seront interprétés comme des encouragements à une guérilla urbaine qui, parce qu'elle sera de plus en plus violente, sera aussi de plus en plus attractive pour la racaille des cités.

Les organisateurs de ces manifestations interdites sont connus. Les instigateurs des émeutes sont fichés. les casseurs sont identifiés.

Ils doivent êtres arrêtés, mis hors d'état de nuire et lourdement condamnés. Ceux d'entre eux qui ne disposeraient pas de la nationalité française doivent être expulsés. ET si les rassemblements interdits devaient se tenir, ils doivent être sévèrement réprimés.
 Il y a urgence.

Jean-François Touzé
Président des Nouveaux Républicains