Communiqué de Jean-François Touzé, Président des Nouveaux Républicains
La décision prise que vient d'annoncer la Chancellerie, décision prise en application d'une décision de la cour européenne de justice, de ne plus incarcérer ni placer en garde à vue les clandestins contrôlés au seul motif de leur séjour irrégulier sur le territoire national, même s'ils refusent d'être reconduits à la frontière, montre que le gouvernement français est désormais pieds et mains liés et que sa politique ne se fait plus à Paris mais à Bruxelles ou à Luxembourg.
En se laissant glisser comme elle le fait depuis vingt ans sur le grand toboggan européen, la France n'a pas seulement perdu la maitrise de ses frontières et de son économie mais aussi de sa législation et de sa sécurité.
La République, ce n'est ni le gouvernement des technocrates ni celui des juges. Cette décision, fruit d'une mécanique implacable est lourde de conséquence.
Elle s'apparente à une félonie